Déjà en février l’alerte était donnée.
L’eau précieuse du lac des Cammazes par exemple, préoccupait par sa faible présence.
Niveaux bas, nappes phréatiques faméliques, défaut d’enneigement, raréfaction des pluies, sécheresse précoce, etc…
Tous les indicateurs étaient à l’orange.
Chacun connaît la suite. L’été a été en moyenne sur la planète le plus chaud depuis les premières mesures météorologiques.
Cet automne même les bolets, girolles et compagnie se montrent timides pour accompagner nos omelettes, c’est dire !!!
La sécheresse épuise les biotopes un peu partout sous toutes les latitudes y compris en France. L’eau potable se raréfient, les restrictions s’enchaînent dans de nombreuses régions.
Hélas Arfons n’échappe pas à cette tendance générale. Le département des Pyrénées orientales a déjà subi des coupures d’eau au printemps comme dans un millier de communes. Les causes sont désormais bien établies.
Alors que faire ? Contre le changement climatique pas grand chose dans l’immédiat c’est un engagement de long terme.
En revanche, dans le quotidien, une limitation de nos prélèvements d’eau dans les nappes phréatiques peu profondes par l’agriculture, la production d’électricité et de l’eau potable dans nos usages domestiques peuvent réellement repousser les mesures de restriction.
Alors comme le débit des sources de notre village qui nous alimente en eau potable a réellement diminué nous comptons sur le civisme de chacun pour chasser le gaspillage.
L’équipe municipale.