Inutile d’être un mycologue professionnel pour chassez le bolet, la girolle, le rosé des prés dans nos forêts Arfontaises, mais néanmoins partir au pied levé précipitamment, sans un minimum de préparation n’est pas conseillé.
Alors que la période de la chasse aux champignons est ouverte et à la chasse tout court, quelques précautions valent mieux qu’une, pour éviter par exemple, que le chasseur prennent le cueilleur pour un sanglier comme ce fut le cas dans la Drôme au début du mois d’octobre. Comme sur la route, il faut se rendre visible pour être vu et ne pas s’introduire dans la premier bois venu sans y être préalablement autorisé. Même sur le domaine public les espaces verts et forestiers ont des propriétaires. La commune, le département, un particulier, chacun comprendra qu’il serait judicieux de se renseigner.
Munis de son joli panier en osier le cueilleur doit respecter l’humus. Oui l’humus est le « terreau fertile » indispensable à la pousse du champignon. D’autant que la sécheresse cette année a été brutale, mais les experts prédisent un bon millésime. Cueillez donc quelques adultes en entier avec le pied sans le couper, laissez les enfants et les sujets âgés normal ! Ne mélangez pas les espèces, faites le tri du bon grain de l’ivraie. En cas de doute, ne prélevez pas. Laissez aussi l’application du smartphone qui est souvent source d’erreurs et d’intoxications. Au pire, le pharmacien sera votre meilleur assistant. Mais en cas de contrôle par la marrée chaussée; attention pas plus de 10 litres (3kg ) par personne et par jour toutes espèces confondues. Trop de champignons coûte cher, près de 15 000€ et la prison pendant un an pourrait aussi favoriser les mycoses….
Ne soyez pas trop gourmands. Prenez du plaisir, seul ou en famille, en humant, en flânant, en observant, et n’appuyez pas trop sur le champignon.
L’équipe municipale