L’eau un bien précieux en danger
Longtemps considérée comme abondante, l’eau sur la planète et donc dans nos lacs, est en dessous de la ligne de flottaison.
Globalement la disponibilité de l’eau pour son usage domestique et économique se fait de plus en plus rare partout.
L’humanité et plus généralement la biodiversité en souffrent et sont directement menacés par la disette de l’or blanc ou par les événements climatiques exceptionnels comme les sécheresses, tempêtes ou autres inondations.
Le génie de Riquet et de l’ingénierie française en général fut de réaliser des infrastructures de gestion de l’eau permettant de ne pas en manquer sans en soustraire à la nature environnante.
Aussi les Cammazes, St Ferréol et la Galaube rechargent les réserves pour l’ensemble de l’économie agricole et industrielle des bassins versants régionaux
C’est dire si leur faible niveau hivernal est préoccupant.
On estime que 40% de la population mondiale est touchée par la pénurie d’eau. La France n’y échappe pas. Certains quartiers de Marseille et de nos départements d’outre-mer sont frappés de fréquentes coupures. Le niveau des nappes phréatiques dans certaines régions est au plus bas.
Si l’eau est en danger, nous le sommes aussi car trois jours sans eau c’est la mort assurée.
Les chantiers sont donc colossaux pour inverser la tendance et cela ne peut pas se résumer à la seule sobriété individuelle ou citoyenne. Les pouvoirs publics nationaux aux côtés de nos collectivités vont devoir investir pour réduire les inégalités d’accès à l’eau et en protéger sa qualité. Il faudra certainement revoir notre modèle agricole et notre rapport à l’eau. Un grand chantier qui débute dès aujourd’hui.
L’équipe municipale